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Sommeil polyphasique

331 Mostly Mozart in Sydney
331 Mostly Mozart in Sydney

Pour retrouver complètement mon énergie, il faut aussi que je règle mes petits problèmes de santé, je pense que c’est sur la bonne voie, avec une séance d’acupuncture par semaine et les herbes que je prends en ce moment. Attendons les résultats de mes analyses de minéraux pour voir si j’ai vraiment des carences. Il faut aussi que je me repose un peu plus, ou dorme plus, ou plus régulièrement. J’ai lu le livre sur le sommeil polyphasique. Il est très technique, mais les principes généraux sont intéressants. Il n’est pas très favorable, semble-t-il, de n’avoir qu’une seule période de sommeil par jour, qui est l’habitude la plus répandue actuellement. Il semble que ce ne fut pas toujours le cas dans le passé, cela date de la révolution industrielle, quand les gens ont commencé à travailler toute la journée et n’avaient que la nuit pour dormir. Dans certain pays, comme l’Espagne et les pays latins, les gens font une sieste l’après-midi : c’est une bonne chose. Il faudrait aussi séparer le sommeil nocturne en deux parties, avec au moins deux heures d’éveil au milieu. C’est ce que j’essaie de faire en ce moment. Quand je me réveille, je médite pendant deux heures – au lieu d’une demi-heure ou une heure – avant de me rendormir. Il faudrait aussi que je fasse une sieste, ou deux siestes, pendant la journée. Ces siestes peuvent être d’une demi-heure seulement. Le sommeil polyphasique permet de diminuer la durée totale du sommeil. Mais il faut une période d’adaptation, qui peut durer environ 15 jours, pendant laquelle on sera fatigué, parce que le corps n’a pas encore trouvé son nouveau rythme, un peu comme avec le décalage horaire. C’est pourquoi il faut aussi avoir des heures de sommeil et de sieste régulières, les mêmes chaque jour. Le corps a besoin de sommeil profond, qu’il prend en général en début de nuit, et de sommeil paradoxal (avec des rêves), qu’il prend en général en fin de nuit, une heure et demie à deux heures de chaque. Le reste est du sommeil léger, qui n’est pas très utile et qu’on pourrait supprimer. Aussi, ce que le corps va faire, c’est qu’il va placer ces périodes de sommeil importantes dans les périodes de temps qu’on lui donne, et supprimer le sommeil léger. Ainsi, dans une sieste d’une demi-heure, au lieu d’avoir 5 minutes de sommeil profond et 25 minutes de sommeil léger, on aura par exemple 5 minutes de sommeil léger, 10 minutes de sommeil profond et 15 minutes de sommeil paradoxal. Le corps utilise au mieux le temps qui lui est imparti. C’est pourquoi certaines personnes peuvent faire seulement 6 ou 8 siestes d’une demi-heure réparties régulièrement sur les 24 heures. C’est le top du sommeil polyphasique, mais ce n’est pas facile. Alors que d’avoir une période principale de sommeil de deux heures et demie à trois heures en début de nuit, et une autre d’une heure et demie à deux heures en fin de nuit (avec au minimum deux heures entre les deux), et une ou deux siestes dans la journée, semble assez facile. C’est ce que j’aimerais essayer. Mais au début, il faut utiliser un réveil et avoir des horaires très réguliers pour bien montrer au corps son nouveau programme de sommeil.

 

10 novembre 2017, Chiang Mai

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