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Régression spontanée

140 Jour férié à Venise

140 Jour férié à Venise

Ce matin, lors du diagnostic sur mes corps mental et astral, j’ai eu une forte expérience de régression spontanée. D’abord sur le corps mental, j’ai ressenti, au niveau du cœur-plexus, une forte sensation de culpabilité : de n’être pas capable, approprié, de ne pas faire ce qui est correct. Lors de l’intervention sur le corps astral, je me suis vu comme un bouffon. Personnage solitaire, énigma­tique, mi-fou mi-sage, habillé d’une robe bleu marine qui ressemblait à une tunique de soie chinoise, et d’un chapeau carré, avec une pointe vers l’avant et des coutures blanches sur les diagonales. J’étais à la cour de l’empereur de Chine, complètement identifié à ce personnage, et personne ne percevait qui j’étais vraiment. Je n’avais pas le droit (ou la possibilité) d’exprimer mes sentiments ni d’être moi-même. Je n’étais qu’un pantin, un jouet, que les gens utilisaient pour les distraire, les rassurer, les conseiller, sans me reconnaître ni se soucier de moi.

Cela m’a rendu si triste que j’en pleurais : je voyais que je n’étais pas reconnu, mais considéré seulement pour ce que je représentais. C’était moi, toutefois, qui avais choisi ce rôle, car il me permettait de m’exprimer sans être inquiété, en restant caché dans l’ombre, déguisé en bouffon. Je devais aussi retenir et dissimuler les sentiments que j’éprouvais, en particulier pour des femmes, que j’aimais dans le secret de mon cœur. Seul l’empereur savait qui j’étais ; mais en public, lui aussi devait jouer le jeu de me traiter de bouffon. 

 

28 septembre 1998, Leysin (stage de guérison angélique)

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